Tempoéclipse
Pourquoi faut-il raconter des histoires ?
http://tempoecoincidences2014.blogspot.com : le roman polyphonique des Collégiens à partir du 15 janvier 2014
Cendrillon de Joël Pommerat
"Ce sont des trucs de gosses" dit le père de Sandra dans Cendrillon de Joël Pommerat
"-- Oui ! Ca ce sont les jeunes !" dit le Roi dans Cendrillon de Joël Pommerat
"Tempo è galant'uomo"
"Ah bon ?"
L'Express
a posé la question au dramaturge metteur en scène Joël Pommerat et
au pédiatre Aldo Naouri :
J.-P. Guilloteau/L'Express
Cendrillon de Joël Pommerat
Pourquoi faut-il écrire des histoires ?
"-- Oui ! Ca ce sont les jeunes !" dit le Roi dans Cendrillon de Joël Pommerat
- CONTINU/DISCONTINU en "Cercles/Fictions"
L'écriture d'une aventure d'écriture d'une aventure d'écriture"générationnelle" et "intergénérationnelle"...
"un théâtre d'action" d'écritures "en présence(s)" :un atelier d'écriture internautique contemporaine "générationnel" et "intergénérationnel"
Le pari de l'écriture "générationnelle" d'un roman polyphonique entre deux siècles, ce projet me tient à coeur depuis plusieurs années : engagé au Lycée sur internet au XXème siècle dans le cadre de Comenius qui associait plusieurs villes européeennes : Bruxelles, Barcelone, Madrid, Prague et Rennes (http://recrearte.org), poursuivi à Paris avec mes élèves de 2des, de Premières et de Terminales (tempoedes.espoirsgenerationnels puis tempoeroman2012.blogspot.com) il permet aux internautes Lycéens, et Collégiens, d'entrer dans les "cercles/fictions" de leur propre histoire grâce à la stratégie du détour onirique d'une écriture créative personnelle qui permet d'associer leur pensée logique, rationnelle à leur pensée "magique", de devenir "poète(s) de leur propre vie" comme Joël Pommerat les y invite "théâtres en présence"au "réalisme magique" :"Je croyais que le bonheur était inaccessible.Ou qu'il fallait beaucoup souffrir pour l'atteindre.Et puis un jour j'ai compris que c'était l'inverse,que le bonheur étaitlàtout prèspresque immédiat.Ce jour-là, je m'en souviens évidemment... je ne sais plus pourquoi, peut-être parce que j'étais fatigué, je me suis arrêtéj'ai enfin cessé de tourner en rondet je me suis arrêté là juste au centre de ce cercle que je n'arrêtais pas de dessiner avec mes pieds en marchantvoilà j'étais donc là au centre.
Et puis d'un coup j'ai aussi cessé de penser
j'ai tout arrêté
oui
et tout est devenu évident et simple."Joël Pommerat, Cercles/FictionsLes rencontres des lycéens de 2des, Premières et Terminales avec Joël Pommerat, Jean-François Sivadier et Valère Novarina dans le cadre d'un Partenariat avec l'Odéon-Théâtre de l'Europe, Clément-Hervieu-Léger et Sulayman Al-Bassam dans le cadre d'un Partenariat avec La Comédie Française, Frédéric Beigbeder et Maryse Wolinski, Fabrice Roger-Lacan et Isabelle Nanty, ainsi que leur participation au Bureau des lecteurs de La Comédie française, ont permis d'engager un dialogue "intergénérationnel" avec des artistes de leur temps et d'ouvrir la voie au projet d'écriture romanesque des Collégiens.Le roman collectif générationnel et intergénérationnel au lycée : http://tempoeroman2013.blogspot.comLaure-Diane LoquetProfesseur de Lettres et de Théâtre
"Et
vit en même temps et son jour et sa nuit"
Joachim
du Bellay
°
°
Le
making of du roman collectif des collégiens internautes 2012
"Pastiches
et mélanges"
une aventure d'écriture inter-générationnelle,
une aventure d'écriture inter-générationnelle,
en
palimpseste et en arborescence,
à
partir du synopsis de Cendrillon
de Joël Pommerat et de Tristan
et Yseult
"Ah bon ?"
dit le
très jeune Prince
dans
Cendrillon
de Joël Pommerat
"Tempo
è galant'uomo"
Mariage de Figaro de
Beaumarchais (III, 5)
°
°
"On
ne pense que par images, si tu veux être philosophe, écris des
romans"
Albert Camus
http://tempoepoesie.blogspot.com
http://tempoeroman2012.blogspot.com
Albert Camus
http://tempoepoesie.blogspot.com
http://tempoeroman2012.blogspot.com
Chacun
sa vérité,
1916
Six
personnages en quête d'auteurs,
1921
Vêtir
ceux qui sont nus,
1922
Luigi
Pirandello
Marjolaine
Leray, illustratrice du Petit Chaperon rouge de Joël Pommerat
°
°
Olivier Besson,
illustrateur de Pinocchio de Joël Pommerat
A
suivre :
Au
pays des mensonges,
Etgar Keret
Big
Fish, Buster
Keaton
Rousseau
et les fables de La Fontaine
°
°
Pourquoi
faut-il raconter des histoires ?
A
l'Odéon , le 6 décembre 2010, artistes, écrivains et chercheurs
débattaient sur le thème : "Pourquoi faut-il raconter des
histoires ? "
L'un,
Joël Pommerat, est un auteur et metteur en scène parmi les plus
passionnants de la scène française. L'autre, Aldo Naouri, est un
pédiatre, spécialiste des relations interfamiliales. Ensemble,
ils partent à l'assaut de l'imaginaire des contes et de toutes ces
histoires qui aident l'être humain à vivre.
Pourquoi faut-il raconter des histoires ?
Aldo Naouri : C'est fondamental pour le développement d'un enfant. Les histoires ont cet avantage de faire appel à son imagination, ce qui lui permet de travailler sa perception de la réalité. Et si l'enfant en est à ce point friand, c'est parce qu'elles mettent en scène des échanges qui vont venir solliciter la chose la plus importante pour lui : la gestion de l'angoisse. Les histoires peuvent éventuellement alléger cette angoisse.
Joël Pommerat : Pour le philosophe François Flahault, l'être humain a besoin d'une histoire pour se dire qu'il est en train de faire quelque chose avec l'autre. J'aime cette idée qu'on ne peut pas être comme les animaux, simplement posés l'un à côté de l'autre. Pour moi, la notion d'histoires renvoie aussi au plaisir d'être ensemble.
A. N. : Nous disons les mêmes choses en termes différents. Quand vous soulignez que l'histoire éclaire une relation à l'autre, c'est effectivement cela, la gestion de l'angoisse : je suis abandonné, mais l'autre existe et je peux avoir des échanges avec lui. Là où je mettrais un bémol, c'est qu'être seul, c'est parfois aussi être avec les autres. Devant la télévision, par exemple : l'histoire me parle parce qu'elle met en scène des individus qui, justement, nouent une relation.
J. P. : Vous avez parlé d'angoisse, j'ai parlé de plaisir...
A. N. : Le spectacle produit un plaisir dû à une chute de l'intensité de l'angoisse. Et c'est ainsi quel que soit l'âge, quels que soient les moyens d'expression. C'est pourquoi j'ai une grande admiration pour les metteurs en scène : ils trouvent un moyen de solliciter l'inconnu qu'il y a en moi et ils me le révèlent.
Raconter des histoires est aussi lié à la manipulation. Le spectateur est-il toujours conscient de cette manipulation ?
J. P. : Oui, je pense. Toute ma démarche au théâtre consiste à donner au spectateur la possibilité de voir le jeu qui s'opère entre ce qui serait du côté du réel, même si les choses ne sont jamais aussi tranchées, et ce qui serait du côté de l'imaginaire.
Donc pas de manipulation...
J. P. : Si, je manipule parce que je suis de côté de l'artifice. Mais c'est marqué sur ma carte de visite. Je suis honnête avec le public, qui vient au spectacle en étant prêt à être manipulé. Il se prête au jeu.
A. N. : J'ai été enthousiasmé de savoir que vous montiez ces deux pièces, en particulier Pinocchio [NDLR : avec Le Petit Chaperon rouge]. Parce qu'aujourd'hui ce conte est d'une extraordinaire actualité. Nous sommes tous traités comme des Pinocchio : il faut voir comment l'ensemble des instances auxquelles nous avons affaire fabriquent de l'illusion et nous trompent constamment. Une pièce comme celle-là, à destination des enfants, mais pas seulement, est là pour réveiller la conscience, pour permettre à chacun d'exercer son esprit critique et refuser de se laisser happer par cette sorte d'uniformisation dans laquelle on cherche à nous coincer.
Il y a des époques où certaines histoires sont plus pertinentes que d'autres...
A. N. : Sans doute. Depuis quelques années, nous vivons une sorte d'abattement généralisé. Si on en est arrivé là, c'est parce qu'on a subi une overdose de manipulations. Un exemple : on voit partout des tricycles poussés par une canne tenue par les parents et sur lesquels sont juchés des enfants portant un casque. Une canne, un casque : voyez jusqu'où est allé le principe de précaution, jusqu'où on distille de la peur pour tout ! J'appelle cela de la manipulation. Même chose pour l'épidémie de grippe. Comment, dans un tel état de panique , pourrions-nous retrouver un état de conscience ? Alors là, Pinocchio vient vous dire : "Ne croyez pas tout ce que l'on vous raconte."
J. P. : Le Pinocchio de Collodi, celui que j'ai trituré, est un être prisonnier de ses pulsions et de son désir de consommation immédiate. Il m'a fait penser aux enfants d'aujourd'hui : des enfants-tyrans qui sont dans la toute-puissance. C'est en ce sens qu'à un moment donné on peut croiser une histoire avec une réalité contemporaine. La démarche du spectateur face à un acte artistique, c'est de recréer les émotions qu'il subit dans la vie de façon négative. Au théâtre, le plaisir pour les enfants consiste, selon moi, à jouer à avoir peur. Certains pensent qu'il peut être traumatisant pour un enfant d'avoir peur. Je crois, moi, que ce qui est pire, c'est d'avoir peur de la peur.
Peut-on prendre le risque de traumatiser les enfants en leur racontant de telles histoires ?
A. N. : Il faut s'opposer au fonctionnement des enfants, ces individus qui ne travaillent que sur leur registre pulsionnel et leur recherche du plaisir. Si on ne bride jamais ce registre pulsionnel, ils vont entrer dans la toute-puissance et devenir ces enfants-tyrans qui posent tellement de problèmes.
J. P. : Je suis d'accord. Le Petit Chaperon rouge et Pinocchio sont des histoires dans lesquelles il est question de cruauté et de violence, ce que j'ai choisi de ne pas totalement édulcorer. Je provoque non pas pour traumatiser, mais pour réveiller. Il n'est pas horrible de penser que les enfants ont du plaisir devant la représentation d'actes considérés à juste titre, par la société, comme mauvais. Le théâtre est au-delà de la morale. On peut rire à la dévoration de la grand-mère : ce n'est pas le rire d'un meurtrier en puissance, c'est un rire qui dit l'angoisse. L'état de pantin de Pinocchio représente l'état pulsionnel du petit enfant. Or, il faut bien se rendre compte que Pinocchio, dans l'accomplissement de cet état pulsionnel, finit dans la servitude. Montrer que la liberté accordée aux enfants ne les amène pas à dominer le monde mais à être asservis, ce n'est pas très politiquement correct !
A. N. : Le théâtre a une fonction cathartique. Lors d'un spectacle, l'enfant, confronté à la violence, va aller interroger sa pulsion meurtrière, pulsion indissociable de son existence. L'être humain passe sa vie à réprimer ses pulsions en arrondissant les angles.
J. P. : On devrait utiliser ce discours comme argument publicitaire : "Amenez vos enfants pour les confronter à leurs pulsions meurtrières."
Pourquoi faut-il raconter des histoires ?
Aldo Naouri : C'est fondamental pour le développement d'un enfant. Les histoires ont cet avantage de faire appel à son imagination, ce qui lui permet de travailler sa perception de la réalité. Et si l'enfant en est à ce point friand, c'est parce qu'elles mettent en scène des échanges qui vont venir solliciter la chose la plus importante pour lui : la gestion de l'angoisse. Les histoires peuvent éventuellement alléger cette angoisse.
Joël Pommerat : Pour le philosophe François Flahault, l'être humain a besoin d'une histoire pour se dire qu'il est en train de faire quelque chose avec l'autre. J'aime cette idée qu'on ne peut pas être comme les animaux, simplement posés l'un à côté de l'autre. Pour moi, la notion d'histoires renvoie aussi au plaisir d'être ensemble.
A. N. : Nous disons les mêmes choses en termes différents. Quand vous soulignez que l'histoire éclaire une relation à l'autre, c'est effectivement cela, la gestion de l'angoisse : je suis abandonné, mais l'autre existe et je peux avoir des échanges avec lui. Là où je mettrais un bémol, c'est qu'être seul, c'est parfois aussi être avec les autres. Devant la télévision, par exemple : l'histoire me parle parce qu'elle met en scène des individus qui, justement, nouent une relation.
J. P. : Vous avez parlé d'angoisse, j'ai parlé de plaisir...
A. N. : Le spectacle produit un plaisir dû à une chute de l'intensité de l'angoisse. Et c'est ainsi quel que soit l'âge, quels que soient les moyens d'expression. C'est pourquoi j'ai une grande admiration pour les metteurs en scène : ils trouvent un moyen de solliciter l'inconnu qu'il y a en moi et ils me le révèlent.
Raconter des histoires est aussi lié à la manipulation. Le spectateur est-il toujours conscient de cette manipulation ?
J. P. : Oui, je pense. Toute ma démarche au théâtre consiste à donner au spectateur la possibilité de voir le jeu qui s'opère entre ce qui serait du côté du réel, même si les choses ne sont jamais aussi tranchées, et ce qui serait du côté de l'imaginaire.
Donc pas de manipulation...
J. P. : Si, je manipule parce que je suis de côté de l'artifice. Mais c'est marqué sur ma carte de visite. Je suis honnête avec le public, qui vient au spectacle en étant prêt à être manipulé. Il se prête au jeu.
A. N. : J'ai été enthousiasmé de savoir que vous montiez ces deux pièces, en particulier Pinocchio [NDLR : avec Le Petit Chaperon rouge]. Parce qu'aujourd'hui ce conte est d'une extraordinaire actualité. Nous sommes tous traités comme des Pinocchio : il faut voir comment l'ensemble des instances auxquelles nous avons affaire fabriquent de l'illusion et nous trompent constamment. Une pièce comme celle-là, à destination des enfants, mais pas seulement, est là pour réveiller la conscience, pour permettre à chacun d'exercer son esprit critique et refuser de se laisser happer par cette sorte d'uniformisation dans laquelle on cherche à nous coincer.
Il y a des époques où certaines histoires sont plus pertinentes que d'autres...
A. N. : Sans doute. Depuis quelques années, nous vivons une sorte d'abattement généralisé. Si on en est arrivé là, c'est parce qu'on a subi une overdose de manipulations. Un exemple : on voit partout des tricycles poussés par une canne tenue par les parents et sur lesquels sont juchés des enfants portant un casque. Une canne, un casque : voyez jusqu'où est allé le principe de précaution, jusqu'où on distille de la peur pour tout ! J'appelle cela de la manipulation. Même chose pour l'épidémie de grippe. Comment, dans un tel état de panique , pourrions-nous retrouver un état de conscience ? Alors là, Pinocchio vient vous dire : "Ne croyez pas tout ce que l'on vous raconte."
J. P. : Le Pinocchio de Collodi, celui que j'ai trituré, est un être prisonnier de ses pulsions et de son désir de consommation immédiate. Il m'a fait penser aux enfants d'aujourd'hui : des enfants-tyrans qui sont dans la toute-puissance. C'est en ce sens qu'à un moment donné on peut croiser une histoire avec une réalité contemporaine. La démarche du spectateur face à un acte artistique, c'est de recréer les émotions qu'il subit dans la vie de façon négative. Au théâtre, le plaisir pour les enfants consiste, selon moi, à jouer à avoir peur. Certains pensent qu'il peut être traumatisant pour un enfant d'avoir peur. Je crois, moi, que ce qui est pire, c'est d'avoir peur de la peur.
Peut-on prendre le risque de traumatiser les enfants en leur racontant de telles histoires ?
A. N. : Il faut s'opposer au fonctionnement des enfants, ces individus qui ne travaillent que sur leur registre pulsionnel et leur recherche du plaisir. Si on ne bride jamais ce registre pulsionnel, ils vont entrer dans la toute-puissance et devenir ces enfants-tyrans qui posent tellement de problèmes.
J. P. : Je suis d'accord. Le Petit Chaperon rouge et Pinocchio sont des histoires dans lesquelles il est question de cruauté et de violence, ce que j'ai choisi de ne pas totalement édulcorer. Je provoque non pas pour traumatiser, mais pour réveiller. Il n'est pas horrible de penser que les enfants ont du plaisir devant la représentation d'actes considérés à juste titre, par la société, comme mauvais. Le théâtre est au-delà de la morale. On peut rire à la dévoration de la grand-mère : ce n'est pas le rire d'un meurtrier en puissance, c'est un rire qui dit l'angoisse. L'état de pantin de Pinocchio représente l'état pulsionnel du petit enfant. Or, il faut bien se rendre compte que Pinocchio, dans l'accomplissement de cet état pulsionnel, finit dans la servitude. Montrer que la liberté accordée aux enfants ne les amène pas à dominer le monde mais à être asservis, ce n'est pas très politiquement correct !
A. N. : Le théâtre a une fonction cathartique. Lors d'un spectacle, l'enfant, confronté à la violence, va aller interroger sa pulsion meurtrière, pulsion indissociable de son existence. L'être humain passe sa vie à réprimer ses pulsions en arrondissant les angles.
J. P. : On devrait utiliser ce discours comme argument publicitaire : "Amenez vos enfants pour les confronter à leurs pulsions meurtrières."
Coïncidences 2014 : mise en correspondance d'un autoportrait et du portrait d'un héros choisi en vue de la construction d'un collectif de personnages.
Compte-rendu de la séance éditoriale du
jeudi 19 décembre 2014en 5ème 2 :
"Pas
de deux" : de l'autoportrait au portrait pour la
construction du collectif de personnages du roman, Coïncidences 2014.
1. Présentation orale en
5ème 2 des diptyques composés d'une photo d'enfance et d'un
autoportrait avec mise en évidence des principales caractéristiques
de cette mise en relation afin de vérifier s'il s'en dégage une
ligne de force.
2. Mise en correspondance
des lignes de force de ces autoportraits avec diptyques présentant
les héros choisis en début (texte et image) afin de vérifier si la
ligne directrice dégagée au cours de la précédente présentation
se poursuit, s'il y a continuité.
3. Synthèse de ces deux
portraits (autoportrait et héros) avec précision de cette ligne de
force s'il y a "coïncidence".
Si oui, invitation à
engager la construction du personnage proposé à la classe en vue de
la création d'un collectif de personnages et de préparer le schéma
actantiel qui sera fait en janvier 2014.
Sinon, invitation à
approfondir son autoportrait et/ou à choisir un héros différent si
vous vous rendez compte que vous avez gagné en maturité depuis la
rentrée et que cet autoportrait et/ou ce héros ne vous correspond
plus.
Le roman collectif des
Collégiens commencera à être mis en ligne sur
http://tempoecoincidence.blogspot.com
à partir du 15 janvier 2014.
"Tempo
è galant'uomo", Figaro
Le Mariage de Figaro
de Beaumarchais, III, 5
O O
Autoportrait
de Jade :
Je
n'ai que douze ans, et pourtant, j'ai déjà connu deux
siècles. Être à cheval sur deux siècles, si jeune, donne
déjà une certaine maturité sur la vie et les événements. Je suis
en quelque sorte un mutant : un jeune-vieux !
La première fois que j'ai ouvert un oeil, c'était le 24 mars 1999 à 06h35 à Paris. Ma mère qui déteste se lever tôt a été gâtée par mon arrivée matinale ! Pourtant, ne dit-on pas que l'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt? J'espère que cet adage sera prémonitoire dans mon cas!
Mon père me raconte souvent que lorsque je suis née, il a vu une auréole autour de ma tête, comme si des fées s'étaient penchées sur mon berceau pour me toucher avec la grâce des dieux.
Je ne sais pas si cette histoire relève d'un amour paternel exagéré ou d'un excès d'émotion dû à l'arrivée de son premier enfant, toujours est il que j'ai connu une enfance très heureuse entourée de parents aimants.
Ma mère, comme toutes les mères, est très belle. J'ai hérité de ses beaux yeux bleus et de son épaisse chevelure blonde. Il est vrai que les cheveux blonds ont une mauvaise réputation et peuvent être considérés comme un handicap dans la vie tant ils sont associés avec un QI très faible, mais heureusement j'ai échappé à cette malédiction. Mon père avait donc peut-être raison pour les fées maintenant que j'y pense!
Mon père est un oriental, Egyptien par sa mère et Perse par son père. Il dit souvent qu'à lui seul il incarne 6000 ans d'histoire. 3000 pour la civilisation égyptienne et 3000 pour la civilisation perse. De mon père, je tiens mon indolence et ma sagesse de sphinx. Je suis calme comme les felouks qui voguent sur le Nil à la recherche d'une brise douce pour gonfler leur voile.
Dans la vie de tous les jours, je suis assez maladroite. Quand il y a un verre à renverser c'est pour moi, quand il y a une assiette à casser, c'est encore pour moi. C'est mon côté Professeur Tournesol que je tiens sans doute de mon arrière grand-père Léonce qui était un grand inventeur. Comme lui j'ai la curiosité de l'avenir et la maladresse du quotidien.
Dans ma famille nous avons l'habitude de nous attribuer des surnoms. Le mien est "Sauce" car j'adore faire la cuisine. Manger est une grande tradition familiale et on ne plaisante pas sur ce sujet surtout devant mon grand-père Emmanuel. Peut on aimer la vie sans aimer la nourriture? Peut-on être vraiment français sans aimer se mettre à table? Pour un enfant de 12 ans mes goûts sont déjà très affirmés: Andouillette, Roblochon, Camembert dégoulinant, pieds de cochon prenez garde "Sauce" rôde!
Ah! J'allais oublier. Encore une chose. Jade. Je m'appelle Jade. Mes parents ont choisi ce prénom car en Chine le Jade est la pierre de l'éternité... sans doute ont-ils voulu que je connaisse encore un siècle.
Jade,
5ème 6 (2010-11)
Une mise en perspective historique et critique
Viktor Vasnetsov, Le chevalier à la croisée des chemins (1882)
à suivre..
Proposition de synopsis et de débuts de romans : lundi 13 janvier 2014
Synopsis à envoyer à
cette adresse :
tempoe@hotmail.fr
Votre
proposition de synopsis peut être peut être accompagnée d'un début
de roman.
Synopsis
inspirés dans un premier temps de la construction du
Roman de
Tristan et Yseut en perspective
croisée avec celui de Cendrillon
de Joël
Pommerat dans
le prolongement de l'étude du passage du roman de chevalerie
au roman d'aventures puis à l'aventure d'écriture des romanciers
internautes : http://tempoeclipse.blogspot.com
Le
synopsis du roman Tristan et Yseult
n'est qu'un point de départ.
Actualisation du roman médiéval à
partir de deux principes :
Recherche de titres de chapitres à
valeur universelle, transposables dans un récit contemporain.
Première partie
Le
rendez-vous épié
La
réconciliation
Le complot
de la fleur de farine
La fuite de
Tristan
Yseut au bûcher
Les lépreux
La forêt*
de Morois (départ) *
lieu symbolique
Le secret de
Marc
La rencontre
avec l'ermite
Le chien Husdent
Governal surprend
l'un des traîtres
L'Arc Infaillible => l'exploit
La
dénonciation du forestier, les amants endormis
La dissipation des effets du philtre
et le renoncement
Le retour
chez l'ermite
La lettre
La séparation
Seconde partie
Le retour
d'Yseut
Les adieux
des amants
Les
accusations contre Yseut
Le
rendez-vous des amants
Périnis chez Arthur
Tristan en lépreux
Le Cavalier
Noir* symbole de l'opposant
Le serment
d'Yseut
La mort des traîtres => La
révélation, la surprise, la découverte...
Tempo
è galant'uomo
Une mise en perspective historique et critique
Réflexion : quel est l'intérêt d'un récit de combat ?
Sur le chemin de l'école, des Collégiens discutent..
"L'amour
heureux n'a pas d'histoire dans la littérature occidentale. Et
l'amour qui n'est pas réciproque ne passe point pour un amour vrai.
La grande trouvaille des poètes de l'Europe, ce qui les distingue
avant tout dans la littérature mondiale, ce qui exprime le plus
profondément l'obsession de l'Européen : connaître à travers la
douleur, c'est le secret du mythe de Tristan, l'amour-passion à la
fois partagé et combattu, anxieux d'un bonheur qu'il repousse,
magnifié par sa catastrophe, -- l'amour réciproque malheureux."
"Considérez
notre littérature. Le bonheur des amants ne nous émeut que par
l'attente du malheur qui le guette. Il y faut la menace de la vie et
des hostilités qui l'éloignent dans quelque au-delà."
"Passion
veut dire souffrance, chose subie, prépondérante du destin sur la
personne libre et responsable. Aimer l'amour plus que l'objet de
l'amour, aimer la passion pour elle-même, de l'amabam amare
d'Augustin jusqu'au romantisme moderne, c'est aimer et chercher la
souffrance. Amour-passion : désir de ce qui nous blesse, et nous
anéantit par son triomphe. C'est un secret dont l'Occident n'a
jamais toléré l'aveu, et qu'il n'a cessé de refouler, - de
préserver ! Il en est peu de plus tragiques, et sa résistance nous
invite à porter sur l'avenir de l'Europe un jugement très
pessimiste. [...]
Pourquoi
l'homme d'Occident veut-il subir cette passion qui le blesse et que
toute sa raison condamne ? Pourquoi veut-il cet amour dont l'éclat
ne peut-être que son suicide ? C'est qu'il se connaît et s'éprouve
sous le coup de menaces vitales, dans la souffrance et au seuil de la
mort. Le troisième acte du drame de Wagner décrit bien davantage
qu'une catastrophe romanesque : il décrit l'essentielle catastrophe
de notre sadique génie, ce goût réprimé de la mort, ce goût de
se connaître à la limite, ce goût de la collision révélatrice
qui est sans doute la plus inarrachable des racines de l'instinct de
la guerre en nous."
"
Denis
de Rougement, L'Amour
en occident,
1939
Le récit du combat de Tristan contre le Morholt
Le récit du
combat de Julie
Tristan rejoignit le
Morholt après avoir accosté sur l'île. Son adversaire se tenait au
milieu de l'île, imposant dans une armure étincelante, dominant les
arbres. Le géant faisait le double de la taille de Tristan, son épée
était tout à fait effrayante. Il avait tout pour intimider
l'adversaire.
Dès que les deux
chevaliers s'aperçurent, ils se jetèrent l'in contre l'autre
brandissant leurs épées, prêts à tuer l'ennemi. Plusieurs fois
Tristan frappa le casque du Morholt sans même l'entailler, sa lance
ploie en arceau et se brise. Le Morhomt le frappe alors et le blesse.
Sous la force du choc sa lance se brise à son tour.
Les deux adversaires
passenta lors au combat à l'épée. Animés d'une haine mortelle ils
assènent des coups de plus en plus terribles. Les écus déchiquetés
ne purent bientôt plus les couvrir, ils durent donc continuer sans
protection. Le sang ruisselait des blessures, mais les adversaires
n'avaient pas cédé un pouce de terrain à l'autre. Le Morholt
frappe tout à coup Tristan d'un coup, le plus terrible que le jeune
homme ait jamais reçu. Il réussit à briser son heaume.
Le preux chevalier
affaibli, sentant ses forces le quitter se rue sur le géant. Les
coups d'épée pleuvent autour de la tête du Morholt dont il parvint
à trancher le crâne. La cervelle se mit à couler et le sang
formait déjà une flaque vermeille aux pieds du vaincu. Un bout de
l'épée de Tristan était resté enfoncé dans le crâne du
Morholt.
Tristan revint sur la
barque du Morholt, puisqu'il n'avait pas attaché la sienne, pour
rejopindre son peuple qui l'attendait.
O O
Recherche
documentaire (L 25 /M26 11) : les
origines du roman de chevalerie =>
L'agôn
Rives bleues, pp.
50-51 et p. 61
Axe
diachronique
Antiquité –
L'épopée :
l'hyperbole ( cf. Le Cid
: "poussaient jusques aux cieux des cris
épouvantables")
L'épopée
grecque antique : L'Iliade
et L'Odyssée
d'Homère (ex: le combat entre Achille et Hector devant
les murailles de Troie))
L'épopée
romaine : L'Enéide
de Virgile
Moyen Age – De
la Chanson de geste au roman de chevalerie :
L'adoubement :
durant cette cérémonie, le jeune homme écuyer est fait chevalier.
On lui remet ses armes et on lui porte à l'épaule un coup du plat
de l'épée.
La Chanson de geste : La
Chanson de Roland
(XIème siècle :
Turold ?)
Les chansons de
geste sont les premières oeuvres de la littérature française. Ce
sont des épopées en vers constituées de laisses aux stroiphes de
longueur variable. Elle sont principalement chantées par des
jongleurs qui s'accompagnent d'une vielle (ancêtre du violon). Elle
célèbre les exploits de grands personnages historiques mêlant
histoire, légende et merveilleux.
Elles sont
principalement centrées autour de Charlemagne et de Guillaume
d'Orange.
ex
: la destruction de l'arrière-garde de Charlemagne à Roncevaux :
"Roland
est preux mais Olivier est sage"
XII – Le roman
(en ancien français) : le roman de
chevalerie
p. 61 – A partir
du XIème siècle, une nouvelle valeur s'ajoute à l'idéal
chevaleresque : le service d'amour qui met les préoccupations
amoureuses au centre de la vie du chevalier.
La littérature
courtoise : Lancelot
ou le Chevalier de la charrette
de Chrétien de Troyes
L'hommage de
Chrétien de Troyes à Marie de Champagne (le préambule)
Le portrait du
héros courtois : le roman de chevalerie courtois met en valeur les
qualités morales du chevalier.
L'éducation
du chevalier : l'enseignement de Viviane, la fée du lac, à Lancelot
(Lancelot en prose)
Les devoirs du
chevalier; la cérémonie de l'adoubement.
L'hommage
à la "domina"
de Lancelot à
Guenièvre, de Chrétien de Troyes à Marie de Champagne.
L'hésitation de
Lancelot = le combat intérieur = dilemme (agôn)
La courtoisie
impose un nouvel idéal humain de mesure et de sagesse, des règles
de savoir vivre en société.
cf.
ajoutez une dernière consigne au sujet de rédaction p. 79 de "Rives
bleues" : Mettez en
valeur les qualités chevaleresques de Tristan (pas seulement son
courage). Soulignez les valeurs courtoises qu'il représente (cf. le
combat de Lancelot contre le chevalier provocateur, texte
photocopié).
Axe
synchronique
------------------------------------------------------------------------------>
civilisation
O O
De la lecture à
l'écriture ("cercles/fictions" en palimpseste) : le
récit d'un combat
Recherche
pré-rédactionnelle :
le récit de combat dans le roman de chevalerie.
I - Lecture du texte
de base : extrait de Tristan et Yseult : "Nul ne
vit l'âpre bataille" (Rives
bleues : pp. 78-79).
II – Préparation
pré-rédactionnelle : le récit du combat entre Tristan et le
Morholt à
partir d'une ellipse temporelle du roman Tristan
et Yseult.
Tristan doit affronter en
combat singulier le Morholt, un chevalier géant, frère de la reine
d'Irlande. Il est redoutable par sa taille extraordinaire. Aucun
Cornouillais n'a voulu se battre contre lui pour déliver la
Cornouaille du tribut qui impose au roi Marc de livrer trois cents
jeunes gens et trois cents jeunes filles condamnés à devenir ses
esclaves. Seul Tristan relève le défi. Il s'offre comme champion du
roi Marc face au Morholt.
En arrivant dans l'île,
il n'attache pas sa barque, car il s'agit d'un duel à mort, comme il
le rappelle au Morholt : "l'un de nous deux reviendra seul
vivant d'ici".
Le narrateur ne raconte
pas le combat. Cette ellipse temporelle laisse le lecteur dans
l'ignorance de pour entretenir le suspense, de sorte qu'il peut
s'identifier au groupe de gens restés sur le rivage, constitués des
Cornouallais et des Irlandais, compagnons du Morholt.
III – Ecriture créative : le
récit du combat de Tristan contre le Morholt (en 10 lignes)
cf. "Ecrire",
Rives Bleues, p.79
IV – Lecture d'un
texte complémentaire : le récit du combat de Lancelot contre le
chevalier provocateur extrait de Lancelot ou le Chevalier de la
charrette de Chrétien de Troyes.
TEXTE
D’ETUDE :
Chrétien
de Troyes, Lancelot
ou Le Chevalier à la charrette
De
la table où il se trouvait assis,
Il
dit aux valets qui le servaient
De
seller au plus vite son cheval,
Et
d’aller chercher ses armes
Afin
de les lui porter.
Ils
s’exécutent avec tant de zèle qu’ils en perdent le souffle
À
la tâche; les uns s’efforcent de lui mettre son armure,
Les
autres amènent son cheval;
Et
sachez-le bien: il ne paraissait vraiment pas,
Lorsqu’on
le voyait avancer au pas,
Armé
de toutes ses armes,
Et
qu’il tint par les sangles le bouclier,
Et
fut monté sur son destrier,
Que
l’on aurait tort
En
le comptant parmi les beaux et parmi les bons.
Il
semble au contraire qu’ils étaient bien à lui,
Le
cheval, tant il lui convenait,
Et
le bouclier qu’il tenait
Bien
serré contre son bras par les sangles;
Et
il avait le heaume lacé et
Parfaitement
rajusté à sa tête ;
Je
vous prie de bien vouloir croire ce que j’affirme là.
À
l’extérieur, dans une lande,
Se
trouve celui qui demande la joute:
C’est
là que le combat aura lieu.
Dès
que les deux adversaires se voient l’un et l’autre,
Si
bien que leur rencontre est rapide et rude,
Et
ils échangent de tels coups de lance
Que
celles-ci ploient en arceau2
Et,
toutes deux, elles volent en éclats;
Avec
leurs épées, ils abîment boucliers,
Heaumes
et hauberts;
Ils
tranchent dans les bois, ils brisent les fers,
Les
coups qu’ils
échangent dans leur colère
Semblent
être les paiements rendus selon les termes d’un contrat;
Mais
très souvent leurs épées
Atteignent
en se glissant la croupe des chevaux:
Elles
s’abreuvent à volonté de sang
En
frappant ces derniers jusque dans leurs flancs,
Au
point que les deux bêtes, abattues, en tombent mortes.
Après
leur chute à terre,
C’est
à pied qu’ils se ruent l’un contre l’autre;
Et
ils se haïraient à mort
Qu’en
vérité les coups d’épée qu’ils se donnent
Ne
seraient pas plus cruels.
Il
n’y avait que des coups qui portaient et une lutte
Très
farouche – dangereuse et bien cruelle.
Ceux
de la maison étaient tous sortis:
Seigneur,
dame, filles et fils,
De
sorte que personne ne resta, ni celle-ci ni celui-là,
Ils
s’étaient au contraire tous rangés
Afin
de regarder le combat
Au
milieu de cette vaste lande.
Le
Chevalier de la Charrette
S’accuse
de lâcheté et de couardise
Quand
il voit que son hôte le regarde;
Et
il se rend bien compte que
les autres,
Tous
ensemble, ne le quittent pas des yeux.
De
colère son corps tout entier se met à trembler,
Car
il aurait dû, pense-t-il,
Depuis
longtemps déjà avoir vaincu
Celui
qui se bat contre lui.
Alors
il se met à frapper l’adversaire de telle sorte
Que
ses coups d’épée pleuvent autour de sa tête,
Et
il fond sur lui comme une tempête
En
le serrant de si près et en lui disputant si âprement le champ
Qu’il
lui enlève du terrain;
Il
le contraint à céder tant de terrain et il le malmène tellement
Qu’il
est sur le point de perdre son souffle,
Et
il ne lui reste plus guère de force pour se défendre.
C’est
alors que le Chevalier se rappelle
Que
l’autre avait agi fort vilainement
En
lui reprochant la charrette.
Il
le contourne et le harcèle de telle sorte
Qu’il
ne lui laisse intacts
Ni
lacets ni sangles autour du col de son haubert;
Et
il lui fait voler de la tête
Son
heaume et fait tomber par terre sa ventaille.
Il
le fait tellement souffrir et le torture tant
Qu’il
ne lui reste qu’à demander merci,
Tout
comme l’alouette qui ne peut pas
Résister
aux assauts de l’émerillon,
Ni
trouver nulle part un refuge sûr,
Parce
que celui-ci ne cesse de la doubler et de la dominer;
Aussi,
tout couvert de honte,
Va-t-il
supplier et implorer
Merci,
car il ne saurait trouver mieux à faire.
Lorsque
l’autre entend qu’il implore
Sa
grâce, il cesse de l’atteindre et de le frapper,
Et
il dit: Veux-tu que je t’épargne?
–
Vous
avez parlé en homme fort sage,
Fait-il,
un fou ne s’exprimerait pas autrement;
Jamais
je ne voulus rien autant
Qu’obtenir
ma grâce en ce moment.
Et
il dit: Il te faudra
Monter
sur une charrette.
1
. rapidement
2
. se tordent en acr de cercle
3
. entailles, fissures, failles, ouvertures
4
. maison
Vous
résumerez en une dizaine de lignes le roman de Chrétien de Troyes,
puis répondrez aux questions suivantes :
- L'armement du chevalier : de quoi se compose-t-il ?
- Le déroulement du combat :
- Où le combat a-t-il lieu ?
- Qui y assiste ?
- Relevez les termes qui montrent que ce combat est violent ?
- Les qualités du combattant et la mise en valeur du héros :
- En quoi Lancelot fait-il preuve de bravoure ?
- Quelles sont les qualités chevaleresques de Lancelot face à l’ennemi ?
V -- Fiches
pré-rédactionnelles :
1. Les indices d'énonciation et le
vocabulaire du combat et de l'éducation du chevalier (ex : les
verbes d'action et l'armement du chevalier)
2. Recherche créative :
Le déroulement du combat : les étapes
de la narration (la construction du récit; les connecteurs
temporels).
La description du combat (les verbes
d'action, l'expression de la violence).
L'expression du courage du héros : les
valeurs chevaleresques.
VI – Ré-écriture créative
:
Le développement du
récit suivant plusieurs étapes sur le modèle du texte extrait de
Lancelot ou le Chevalier de la charrette de Chrétien de
Troyes.
Le déroulement du combat :
-- Une courte introduction.
-- 2 ou 3 paragraphes.
-- Une courte conclusion.
Soulignez la bravoure de Tristan, mais
également les valeurs chevaleresques qu'il représente.
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